Rencontre autour de la sexualité

mai 2003

Editorial

Bonjour à tous !

Voilà déjà le printemps avec cette belle couleur et la chaleur qui vient tout doucement nous réchauffer.
La chaleur, nous l’avons déjà ressentie, nous les parents qui avons participé à cet après-midi, très fort sur le plan émotionnel lors de notre rencontre avec Madame Vatré, que je profite de remercier au nom de tous les participants.

Nous en relatons quelques points dans notre nouveau bulletin, ainsi que de nombreux articles qui j’ose l’espérer vous seront utiles.

Je vous souhaite une bonne lecture, et vous donne rendez-vous à tous le

24 mai à Yverdon

pour notre assemblée générale.

A bientôt
Ginette Imobersteg

Spectacle de Noël du CPHV

Le 20 décembre 2002
La première fois que j’ai vu danser George DONN sur le Bolero de Ravel, j’ai pleuré de bonheur.
La première fois que j’ai écouté Mme Butterfly dans les arènes de Vérone, j’ai frissonné d’intensité.
Chaque fois que je vais voir un nouveau spectacle, je ne recherche qu’une chose :
Le tremblement en moi,
le bouleversement qui m’arrache au quotidien,
le frisson qui me propulse vers d’autres rêves, ce je ne sais quoi de bonheur.
Tout à l’intérieur de moi qui me fais dire en oubliant ma syntaxe et mon vocabulaire :
« C’était Super » !
Et bien, le 20 décembre 2002 je n’étais ni à l’Olympia, ni à Vérone, ni au Métropole,
j’étais tout simplement assise sur une chaise un peu trop dure dans la salle de spectacle du CPHV.
Ce soir là, le temps s’est arrêté.
Disons plutôt qu’il s’est écoulé – justement – posément.
Tout était rythme.
Les voix chaudes et vivantes nous contaient une histoire de valeur.
Les intonations parlaient à l’âme.
Les chants transperçaient le cœur.
La musique transportait le tout.
Les enfants – petits et grands – parfaits dans leur rôle,
semblaient déambuler avec majesté et grâce.
Ils étaient devenus leur personnage, « de vrais acteurs » !
Je n’ai pas eu besoin ce soir là de réfléchir pour savoir si le spectacle m’avait plu ou non :
Les larmes qui coulaient à flot sur mes joues trahissaient mon émotion.
Et comme beaucoup, j’ai simplement dit :
« C’était Super »…
Que vouloir de plus quand la vie nous accorde de ces moments spéciaux, si forts, si puissants, si intenses !
Que vouloir de plus que constater que nos enfants puissent se donner et nous offrir un tel bonheur !
Merci à vous tous jeunes acteurs pour ce moment de grâce que vous nous avez fait vivre…

Marie-Laure Brault Yerly

Rencontre autour de la sexualité

C’est autour de Madame Françoise Vatré, sexo-pédagogue spécialisée que nous nous sommes retrouvés ce samedi 15 mars 2003 – dans les locaux du C.P.H.V. gracieusement mis à notre disposition pour la circonstance – pour parler de la sexualité de nos enfants handicapés visuels.

Françoise Vatré a tout de suite su nous mettre à l’aise afin que nous puissions d’emblée aborder ces thèmes. C’est donc dans une ambiance de partage, de confiance, que nous avons pu les uns et les autres poser nos questions, évoquer nos peurs, nos craintes, clarifier nos incertitudes, expliquer un vécu ou tout simplement dire nos difficultés.

Nous avons pu à l’intérieur de ce groupe nous écouter, entendre l’expérience des autres, de ceux qui « sont passés par-là avant nous », nous avons approuvé le bon sens de certains, apprécié les explications plus philosophiques d’autres. Le melting-pot de nos attentes – parfois peu révélées au début de la rencontre – a fait se délier les langues et finalement s’apercevoir que nous sommes tous concernés.

Nous avons évoqué entre autres les premiers jeux des tout petits, leurs premières questions et comment y répondre. L’animatrice nous a rappelé quelques lignes de conduite :

Ø Le sens de ses propres limites qui est de reconnaître ce qui est juste pour soi, ce que je peux accepter chez moi.
Ø Que malgré tout, nous sommes faits pour être à l’aise dans notre sexualité : rappelons-nous combien il est difficile d’évoquer ce thème en face de nos parents. Pour nos enfants, il en est de même. Etre ouvert à la demande, mais aussi les laisser s’approprier l’information.
Ø Informer des dangers : ça oui, surtout si l’on sait que le risque d’abus est multiplié par quatre chez une personne « valide autrement. Cela fait partie de notre devoir de parent/d’éducateur, d’informer, d’ôter l’ignorance et la naïveté. C’est un vrai cadeau que de leur donner des informations précises. « Mieux vaut expliquer certaines choses trois à quatre ans trop tôt qu’une heure trop tard ».
Ø Les limites à ne pas franchir varient d’une situation à l’autre.
Ø Les limites sont plus difficiles à mettre dans le cas de l’handicap visuel. Comment l’enfant s’approprie-t-il l’information ? S’il ne voit pas les réactions corporelles de défenses, les mimiques, les expressions, s’il ne peut évaluer le non verbal (et Dieu sait s’il y en a sur ce thème !), comment peut-il deviner que tel geste est OK ou non dans telle ou telle situation ? Tout cela nécessite information, verbalisation, éducation dirons-nous, et ce beaucoup plus que dans le cas d’un enfant voyant qui apprend à décoder l’information par son observation visuelle.
Ø Sachons aussi que nos réflexes de pudeur ne sont pas inappropriés ou vieux-jeu, mais qu’ils protègent en fait symboliquement l’inceste. Ils sont donc à respecter.

En conclusion, OBSERVER, ECOUTER, ETRE OUVERT, INFORMER de façon juste et saine, tôt ; faire tout simplement le mieux que l’on peut, avec des mots simples et surtout avec le CŒUR.

Marie-Laure Brault Yerly

L'image de soi, un potentiel à exploiter

Les 14 et 15 décembre 2002 les Jeunes Voix « groupe des jeunes romands faisant partie de la FSA » nous conviaient à un week-end sous le titre image de soi. Ce titre était à prendre au sens large puisque au cours de ces 2 jours plusieurs aspects allaient être soulevés par divers intervenants.

Après avoir finalement réussi à dénicher une salle libre et surtout ouverte dans le dédale de couloirs qu’est UniMail, les choses sérieuses pouvaient enfin commencer.

Ce furent Elinor, Myriam et Marc de la compagnie Danse Habile qui ouvrirent les feux. Au cours de cette première partie nous avons laissé parler notre corps au gré des indications données par Elinor, Myriam ou Marc. Malgré le silence qui régnait durant ces moments, une communication intense et très riche s’est établie entre les divers participants. Personnellement ce premier atelier a suscité en moi beaucoup d’émotions. Le contact qui s’est créé avec les autres participants, l’interaction et la prise en compte de son corps sont autant d’éléments qui expliquent ma réaction très forte. Par ailleurs je pense que la Danse Habile, que je continue à pratiquer, m’a permis de débloquer certaines choses et par conséquent de gagner en confiance.

Après le repas de midi riche en échanges et commentaires, ce fut au tour de Sylvie Raphoz d’intervenir. Sylvie s’est attachée à l’image physique que nous transmettons au travers de nos vêtements, des accessoires et du maquillage. Il est ressorti de cette discussion que malgré notre cécité, autant les hommes que les femmes présents, attachaient de l’importance à leur apparence. Il a été également constaté que les personnes handicapées de la vue se créent leur propre image, même les conseils de personnes de confiance sont toujours les bienvenus. En ce qui me concerne, je me demande parfois si je m’habillerais de la même façon si je voyais. Cette question ne trouvera probablement jamais de réponse puisque jusqu’à nouvel avis ma situation est irréversible. Enfin il est indiscutable que la société actuelle est une société qui se base énormément sur l’apparence et que, si l’on veut rester dans la compétition il faut suivre le mouvement. Personnellement, je ne ressens pas cette « dictature de l’apparence » comme un poids, du moins en règle générale ; le fait de transmettre une image de soi positive ne peut que contribuer à améliorer notre place dans la société.

Pour conclure cette première journée, Romuald, un ancien mannequin, maintenant handicapé de la vue, est venu nous parler de son expérience. Cette dernière séquence a une fois encore été riche en échanges et dialogues.

Et voilà que nous étions déjà arriver au terme de la première journée. Il m’est difficile de rapporter ici toutes les émotions suscitées par les différents échanges, cependant je me souviens parfaitement m’être retrouvée dehors attendant, le tram me sentant à la fois ”vidée” émotionnellement mais également remplie de nouvelles idées et confiante en l’avenir.

Après une bonne nuit de sommeil où les émotions et réflexions de la journée écoulée ont laissé leurs traces, nous nous retrouvâmes le dimanche matin. Le premier atelier de la journée était consacré à l’intimité au sens large. C’est Françoise, sexologue et professeur d’éducation sexuelle qui animait les débats. C'est cet atelier qui suscita le plus d'émotions chez les participants. Histoire de bien conclure le week-end, le dernier atelier de l'après-midi était consacré à l'emploi et à l'image de soi dans ce contexte. Deux orienteurs professionnels ont animé la discussion. Elle a également suscité beaucoup de réactions étant donné que bon nombre des participants sont de près ou de loin touchés par ce sujet.

Pour conclure cet article j'aimerais remercier Marie-Pierre et Laure Assimacopoulos d'avoir organisé ce week-end. Personnellement je ne pourrais pas dire à quel atelier va ma préférence, chacun d'entre eux était riche en émotions. Des initiatives comme celles-ci sont à renouveler car je pense qu'elles peuvent contribuer à ce que les personnes handicapées se sentent valorisées, qu'elles osent s'affirmer et trouver leur place dans la société.

Simone Berchtold

Les enjeux de l’initiative populaire des personnes handicapées

Caroline Klein, Dr en droit, Déléguée à l’égalité pour la Conférence des organisations faîtières de l’aide privée aux handicapés (DOK)

Dans deux semaines environ (18 mai), le peuple suisse se prononcera entre autres sur l’initiative populaire des personnes handicapées. Celles-ci ont pris la décision de soumettre leur initiative au vote en dépit de la loi sur l’égalité les personnes handicapées qui entrera vraisemblablement en vigueur le 1er janvier 2004. Elles estiment en effet que cette loi ne suffit pas pour garantir leur pleine participation à la vie sociale.
Les personnes handicapées vivent en marge de la société
Dans la plupart des domaines de la vie, les personnes handicapées rencontrent des barrières d’origines diverses qui ont pour conséquence leur mise à l’écart de la société. Quelques exemples:
- Dans le domaine de l’école, les préjudices rencontrés par les enfants et jeunes handicapés sont également nombreux. Afin de répondre aux besoins particuliers des enfants handicapés qui ne peuvent suivre la filière élémentaire, la Suisse a largement développé l’enseignement spécialisé, financé par l’assurance invalidité (écoles spéciales subventionnées par l’AI ; classes à effectifs réduits faisant partie intégrante de l’école publique ; soutien pédagogique et des appuis complémentaires dispensés dans des classes ordinaires). L’important développement de l’enseignement spécialisé n’est pas sans contrepartie négative. Il exclut de la filière ordinaire les élèves avec un handicap. Ces derniers ne disposent pas d’un droit à fréquenter l’école publique. Le libre choix d’aller à l’école du village ou du quartier n’existe pas dans les faits. Quand elle a lieu, l’intégration est tributaire de la bonne volonté des intervenants et varie beaucoup d’un canton à un autre. Les enfants handicapés se trouvent de ce fait très souvent arrachés à leur environnement familier, ce qui peut nuire à l’épanouissement individuel. Une éducation séparée peut se solder par une exclusion à long terme.
- Une étude réalisée en 1998 par la Conférence des organisations faîtières de l’aide privée aux handicapés (DOK) relevait que seules 20 à 30% des constructions destinées au public (magasins, cinémas, salles de sport ou de concert, administrations, etc.) sont accessibles aux personnes handicapées.
- L’exercice d’une activité professionnelle constitue pour tout un chacun une condition essentielle d’une participation indépendante à la vie sociale. Les nombreuses difficultés rencontrées par les personnes handicapées dans la recherche ou l’exercice d’une activité professionnelle ont de graves conséquences sur leur estime de soi et conduisent souvent à leur exclusion sociale. Elles ont également pour conséquence que de plus en plus de personnes handicapées sont contraintes de faire recours aux prestations de l’assurance invalidité, quand bien même elles pourraient exercer une activité professionnelle.
Le mouvement des personnes handicapées qui est à l’origine de l’initiative populaire sur laquelle le peuple suisse aura à se prononcer le 18 mai 2003 constitue précisément une réaction à ces nombreux préjudices et un appel au changement.
Des instruments juridiques pour lutter contre cette situation existent...
Le législateur suisse n’est pas resté inactif face aux problèmes spécifiques rencontrés par les personnes handicapées. Les instruments suivants sont aujourd’hui déjà à disposition de personnes handicapées :

  1. La loi sur l’assurance invalidité constitue depuis bientôt un demi-siècle un soutien indispensable pour les personnes empêchées de subvenir à leurs besoins en raison de leur handicap. Il s’agit-là d’une tentative d’améliorer la situation des personnes handicapées en agissant sur leur situation individuelle. 
  2. La nouvelle Constitution fédérale contient à son art. 8 al. 2 une disposition qui interdit explicitement la discrimination de toute personne handicapée (et donc également des personnes malvoyantes ou aveugles). Cette disposition octroie aux personnes concernées un droit de demander l’élimination de toute inégalité subie en raison de leur handicap. A titre d’exemple : Si une école refuse l’intégration d’un enfant handicapé dans une classe normale, sans autre justification que son handicap, les parents de l’enfant peuvent invoquer l’art. 8, al. 2 Cst. La décision dépendra ensuite des circonstances particulières du cas d’espèce. C’est l’une des raisons qui explique pourquoi, en plus de cette interdiction de discrimination, l’art. 8, al. 4 Cst. demande aux législateurs fédéraux , cantonaux et communaux de supprimer les inégalités qui frappent les personnes handicapées. Contrairement au législateur constitutionnel, ces derniers peuvent prévoir des réglementations plus détaillées qui s’appliquent également aux particuliers. 
  3. En réponse au mandat constitutionnel de l’art. 8, al. 4 et à l’initiative populaire « droits égaux pour les personnes handicapées », le parlement suisse a adopté en décembre 2002 sous forme de contre-projet indirect une « Loi fédérale sur l’égalité des personnes handicapées » (Lhand). Son entrée en vigueur est prévue le 1er janvier 2004.

Cette loi contient assurément des éléments qui vont contribuer à faire progresser l’égalité des personnes handicapées :

  • Le domaine des transports publics est réglementé de manière judicieuse, malgré des délais d’adaptation relativement. La Lhand octroie dès son entrée en vigueur la possibilité aux personnes handicapées de s’adresser à l’autorité compétente lorsqu’elle n’a pas ou seulement difficilement accès à une installation, une construction ou un véhicule des transports publics. Les transports publics auront donc l’obligation d’adapter leurs services également aux besoins personnes handicapées de la vue. D’ailleurs, l’ordonnance d’application de la loi qui est en train d’être élaborée par l’administration fédérale contient des articles très précis à ce sujet.
  • D’une manière générale, la possibilité donnée aux personnes handicapées et à leurs organisations de recourir contre les inégalités subies est une condition indispensable à l’efficacité de la loi. Leur portée doit cependant être relativisée en raison du fait que ces droits subjectifs ne trouvent application que dans un nombre limité de domaines.
  • La création d’un Bureau fédéral de l’égalité des personnes handicapées a pour but d’assurer l’application judicieuse et effective de la loi notamment par le biais d’une évaluation de son efficacité. De plus, un tel Bureau contribuera à veiller à ce que l’égalité des chances puisse continuer son évolution lors de l’élaboration de nouvelles lois et dispositions d’application, respectivement que l’on évite des retours en arrière. Enfin, il permettra de sensibiliser la population à la présence et aux besoins spécifiques des personnes handicapées. 

En dépit de ces aspects positifs, la Lhand contient des lacunes importantes, qui permettent de douter de son adéquation à atteindre le but qu’elle s’est fixé, soit la participation autonome et égale des personnes handicapées à la vie sociale :

  • La loi ne permet de requérir le libre accès aux constructions existantes que lorsque celles-ci subissent des rénovations d’une certaine importance. Tant qu’une construction n’est pas rénovée, les personnes handicapées ne peuvent rien entreprendre. Comme la loi ne fixe aucun délai après l’échéance duquel, même sans rénovation, un bâtiment destiné au public devrait être accessible aux personnes handicapées, le libre-accès dépend en quelque sorte de la bonne volonté des propriétaires. 
  • Dans le domaine de l’école, un mandat à l’égard des cantons est prévu pour favoriser l’intégration. Formulé de manière très souple (et permettant dont une marge d’interprétation importante), on peut douter de son adéquation à réellement faire progresser l’intégration des enfants handicapées dans les lois cantonales sur l’école et dans les faits.
  • Aucune protection spécifique n’est octroyée aux personnes handicapées pour lutter contre les inégalités subies dans le domaine de l’emploi dans l’économie privée. La Lhand se limite en effet à prévoir deux dispositions programmatiques.

Mais ils ne suffisent pas. L’initiative populaire est donc nécessaire
En raisons de tous ces problèmes non résolus, il est important que l’initiative populaire soit soumise au peuple. Dans le domaine des constructions et des prestations, l’initiative des personnes handicapées propose un droit d’accès dans la limite de ce qui est économiquement supportable. Dans les domaines où une législation détaillée est indispensable (notamment l’école et l’emploi), elle
demande de manière générale au législateur d’adopter les dispositions nécessaires.

Texte de l’initiative populaire en faveur des personnes handicapées
Art. 8, al. 4 Cst.
La loi pourvoit à l’égalité de droit pour les personnes handicapées. Elle prévoit des mesures en vue de l’élimination et de la correction des inégalités existantes.
L’accès aux constructions et aux installations ou le recours à des équipements et à des prestations destinés au public sont garantis dans la mesure où ils sont économiquement supportables.

Les craintes exprimées par les opposants de l’initiative selon lesquelles elle aurait des conséquences financières démesurées et qu’elle déclencherait des avalanches de procès doivent être prises au sérieux. Elles s’avèrent toutefois infondées :
- L’initiative mentionne explicitement le principe de la proportionnalité. Dans chaque cas d’espèce, les tribunaux devront évaluer les données spécifiques. On peut s’attendre à ce que, comme dans d’autres domaines du droit (notamment le droit du bail), des catégories et lignes directives seront rapidement élaborées qui garantiront la sécurité du droit.
- Les personnes handicapées n’auront aucun intérêt à s’engager dans une multitude de procès sans examiner de manière sérieuse les chances de succès eut égard au principe de la proportionnalité. En effet, un procès peut coûter cher et requiert en tous les cas beaucoup d’énergie.
- D’une manière générale et dans une perspective à plus long terme, les assurances sociales profiteront également du fait que les personnes handicapées peuvent se prendre en charge de manière autonome, sans soutien de l’Etat.
L’initiative en faveur des personnes handicapées vient donc compléter de manière judicieuse les instruments juridiques déjà existants. Elle ne demande rien d’exceptionnel : juste un droit fondamental, celui de participer de manière égale à la vie en société.

Assemblée générale

Mesdames, Messieurs, chers Amis,

Nous avons le plaisir de vous annoncer à notre prochaine
Assemblée générale statutaire
Samedi 24 mai prochain à 14h00
au centre nature LSPN de Champittet
A Yverdon-les-Bains

Les modalités se trouvent sur la convocation

Communication

La secrétaire remercie les membres de l’association, qui lors d’un déménagement, transmet sa nouvelle d’adresse au secrétariat. C’est très apprécié.

N’oubliez pas de visiter notre site et utilisez-le pour nous communiquer vos nombreuses idées.

Camps de vacances

Le groupe romand des activités de jeunesse édite un petit catalogue des camps d’été 2003. Selon votre canton vous pouvez obtenir cette brochure aux adresses suivantes :

Genève : GLAJ-GE, Village-Suisse 5, 1205 Genève
Me et ve, de 8h30 à 17h00, lu, ma et je de 8h30 à 15h30, tél. 022/328.64.40

Vaud : GLAD-VD, Beaulieu 9, 1004 Lausanne
Lu de 12h30 à 16h00, je de 9h00 à 12h30, tél. 021/ 624.30.31

Valais : GLJ-VS, case postale 2143, 1950 Sion2 tél. 078/ 675.30.42

Fribourg : Jeunesse et Sports, Rue de l’Hôpital 1, 1700 Fribourg.Heures de bureau, tél. 026/ 305.12.60

Jura : Office des Sports, Case Postale 149, 2900 Porrentruy
Heures de bureau, tél. 032/ 465.34.50

Neuchâtel : Service cantonal des Sports, CP 1484, 2001 Neuchâtel.Heures de bureau, tél. 032/ 889.69.11

Plusieurs de ces camps intègrent les enfants handicapés. Le choix de ces séjours est varié : équitation, baignade, camping, sport, visite culturelle, etc.… et pour tous les âges.
N’hésitez pas à vous procurer cette brochure.

Idée pour s'évader

Terre Catalane

Réseau Culturel/Terre Catalane, en partenariat avec l’association CEMAFORRE, a mis en place des outils de médiation culturelle adaptés aux personnes handicapées visuelles dans 14 sites des Pyrénées-Orientales. Monuments, musées, abbayes ont ainsi à leur disposition des mallettes pédagogiques, réalisées en fonction de leurs spécificités historiques ou architecturales, comprenant quinze carnets de visite braille et gros caractères avec planches en relief, des outils sensoriels divers, des moulages et des maquettes tactiles.

Le public pourra découvrir de nombreuses thématiques : préhistoire, art roman, architecture militaire, patrimoine naturel, art moderne.

Sur simple demande au Réseau Culturel, des excursions et séjours à la carte vous seront proposées ( groupes de 4 à 5 personnes et leurs accompagnateurs ) comprenant hébergement, restauration et activités de loisirs.

Le réseau Culturel vous ouvre les portes du patrimoine de la Terre Catalane, contactez : Emmanuelle Pibernus ou Jean-Marc Lopez au

Réseau culturel /Terre Catalane
16, avenus des Palmiers
B.P. 60244
66002 Perpignan Cedex- France
Tél. : 00 33 + 04 68 51 52 90 / Fax : 00 33 + 04 68 51 52 99